Peux-tu te présenter brièvement et nous parler de ton parcours professionnel ?
Je m’appelle David Clerc et cela fait maintenant 15 ans que je suis gérant. Actuellement, je dirige 10 agences situées en région Auvergne Rhône-Alpes, dans lesquelles je travaille aux côtés d’environ 260 collaborateurs.
Tu emploies plusieurs personnes en situation de handicap. Peux-tu nous en dire plus sur la démarche de recrutement ?
Depuis 7/8 ans, nous nous sommes engagés en faveur de l’emploi des personnes en situation de handicap au sein de notre entreprise. Nous travaillons en étroite collaboration avec des experts tels que l’AGEFIPH, le Cap Emploi et le Pôle Emploi pour sourcer et recruter des candidats handicapés.
Notre processus d’accompagnement commence par des sessions d’information collectives spécifiques aux personnes en situation de handicap, où nous présentons notre entreprise et expliquons comment nous pouvons adapter nos postes à leurs besoins. Ensuite, nous proposons une immersion en entreprise de 1 à 2 jours pour leur permettre de découvrir notre secteur.
Si cette étape est validée, nous mettons en place un programme avec le Pôle Emploi, comprenant une préqualification de 6 semaines. Les candidats reçoivent un soutien psychologique et des conseils pour renforcer leur confiance en eux. Ils sont ensuite intégrés en contrat d’apprentissage d’un an, avec une formation diplômante, un accompagnement personnalisé et un financement de l’AGEFIPH.
Tu entretiens donc des relations étroites avec des organismes tels que l’AGEFIPH et le Cap Emploi ?
Oui, nous entretenons des partenariats solides avec ces organisations. Nous sommes également en contact avec la CPME qui dispose d’une cellule handicap. Notre engagement depuis plusieurs années nous a valu d’être directement sollicités par ces différents organismes. Elles nous recommandent régulièrement des candidats en situation de handicap car notre entreprise est désormais reconnue comme handi-accueillante.
Combien de personnes en situation de handicap travaillent actuellement au sein de tes équipes ?
Nous comptons actuellement entre une dizaine et une quinzaine de collaborateurs en situation de handicap, notamment en tant qu’auxiliaires de vie. Au niveau de nos postes en agence, il n’y en a pas actuellement, mais nous sommes régulièrement contactés par nos partenaires pour accueillir des stagiaires à la découverte de métiers tels que le secrétariat ou encore le domaine commercial. Nous répondons systématiquement favorablement à ces demandes de stage.
Pourrais-tu nous donner une idée des types de handicaps rencontrés ?
Environ 90% des cas correspondent à des handicaps invisibles. Cela peut se traduire par une fatigue accrue nécessitant parfois des ajustements au niveau des horaires de travail ou par des problèmes de dos qui nous conduisent à adapter les missions en évitant les tâches physiquement exigeantes.
En cas de handicap, les collaborateurs peuvent prendre un peu plus de temps pour accomplir certaines tâches. Nous expliquons donc cette situation à nos bénéficiaires en leur disant que la personne en question possède une Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) et que cela ne l’empêche pas de travailler, même si elle va peut-être avoir besoin de plus de temps pour accomplir ses missions. Souvent, lorsque nous expliquons cela, les gens sont compréhensifs et ont le sentiment de participer activement à la démarche d’inclusion.
Le processus de RQTH se fait-il en amont ou une fois que la personne est en poste ?
La RQTH se fait souvent en amont, car nous travaillons en étroite collaboration avec des prescripteurs de l’emploi, ce qui signifie que de nombreuses personnes que nous recrutons ont déjà une RQTH. Cependant, certaines personnes peuvent la demander après leur embauche. Nous avons une assistante sociale à temps partiel dans l’entreprise qui intervient une demi-journée par semaine pour aborder divers sujets, y compris les démarches pour obtenir la RQTH.
Chaque année, nous communiquons avec nos collaborateurs pour savoir si quelqu’un a une RQTH ou est en train d’entamer la démarche. Cette connaissance nous permet d’anticiper et d’adapter les postes de travail si nécessaire, afin d’éviter des situations où les employés se fatiguent inutilement.
As-tu rencontré des freins dans ta démarche en faveur de l’emploi des personnes en situation de handicap ?
L’un des principaux freins est le manque de reconnaissance de notre secteur d’activité. De plus, les services publics de l’emploi ont parfois des préjugés sur la compatibilité du handicap avec nos métiers. Cependant, lorsque nous prenons le temps d’accompagner et d’adapter les conditions de travail, nous obtenons de belles réussites.
Encourages-tu les autres agences à recruter davantage de travailleurs handicapés ?
Absolument ! Il est essentiel de casser les codes. J’encourage vivement les agences à consacrer du temps à ces questions. Cela donne du sens à notre travail quotidien. Lorsque nous nous levons le matin, nous savons que nous évoluons dans un secteur d’activité qui nous apporte une grande satisfaction car nous aidons les familles au quotidien. Et si nous poursuivons cette démarche en intégrant des collaborateurs en situation de handicap, cela renforce encore notre contribution à la société.
Peux-tu te présenter brièvement et nous parler de ton parcours professionnel ?
Je m’appelle David Clerc et cela fait maintenant 15 ans que je suis gérant. Actuellement, je dirige 10 agences situées en région Auvergne Rhône-Alpes, dans lesquelles je travaille aux côtés d’environ 260 collaborateurs.
Tu emploies plusieurs personnes en situation de handicap. Peux-tu nous en dire plus sur la démarche de recrutement ?
Depuis 7/8 ans, nous nous sommes engagés en faveur de l’emploi des personnes en situation de handicap au sein de notre entreprise. Nous travaillons en étroite collaboration avec des experts tels que l’AGEFIPH, le Cap Emploi et le Pôle Emploi pour sourcer et recruter des candidats handicapés.
Notre processus d’accompagnement commence par des sessions d’information collectives spécifiques aux personnes en situation de handicap, où nous présentons notre entreprise et expliquons comment nous pouvons adapter nos postes à leurs besoins. Ensuite, nous proposons une immersion en entreprise de 1 à 2 jours pour leur permettre de découvrir notre secteur.
Si cette étape est validée, nous mettons en place un programme avec le Pôle Emploi, comprenant une préqualification de 6 semaines. Les candidats reçoivent un soutien psychologique et des conseils pour renforcer leur confiance en eux. Ils sont ensuite intégrés en contrat d’apprentissage d’un an, avec une formation diplômante, un accompagnement personnalisé et un financement de l’AGEFIPH.
Tu entretiens donc des relations étroites avec des organismes tels que l’AGEFIPH et le Cap Emploi ?
Oui, nous entretenons des partenariats solides avec ces organisations. Nous sommes également en contact avec la CPME qui dispose d’une cellule handicap. Notre engagement depuis plusieurs années nous a valu d’être directement sollicités par ces différents organismes. Elles nous recommandent régulièrement des candidats en situation de handicap car notre entreprise est désormais reconnue comme handi-accueillante.
Combien de personnes en situation de handicap travaillent actuellement au sein de tes équipes ?
Nous comptons actuellement entre une dizaine et une quinzaine de collaborateurs en situation de handicap, notamment en tant qu’auxiliaires de vie. Au niveau de nos postes en agence, il n’y en a pas actuellement, mais nous sommes régulièrement contactés par nos partenaires pour accueillir des stagiaires à la découverte de métiers tels que le secrétariat ou encore le domaine commercial. Nous répondons systématiquement favorablement à ces demandes de stage.
Pourrais-tu nous donner une idée des types de handicaps rencontrés ?
Environ 90% des cas correspondent à des handicaps invisibles. Cela peut se traduire par une fatigue accrue nécessitant parfois des ajustements au niveau des horaires de travail ou par des problèmes de dos qui nous conduisent à adapter les missions en évitant les tâches physiquement exigeantes.
En cas de handicap, les collaborateurs peuvent prendre un peu plus de temps pour accomplir certaines tâches. Nous expliquons donc cette situation à nos bénéficiaires en leur disant que la personne en question possède une Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) et que cela ne l’empêche pas de travailler, même si elle va peut-être avoir besoin de plus de temps pour accomplir ses missions. Souvent, lorsque nous expliquons cela, les gens sont compréhensifs et ont le sentiment de participer activement à la démarche d’inclusion.
Le processus de RQTH se fait-il en amont ou une fois que la personne est en poste ?
La RQTH se fait souvent en amont, car nous travaillons en étroite collaboration avec des prescripteurs de l’emploi, ce qui signifie que de nombreuses personnes que nous recrutons ont déjà une RQTH. Cependant, certaines personnes peuvent la demander après leur embauche. Nous avons une assistante sociale à temps partiel dans l’entreprise qui intervient une demi-journée par semaine pour aborder divers sujets, y compris les démarches pour obtenir la RQTH.
Chaque année, nous communiquons avec nos collaborateurs pour savoir si quelqu’un a une RQTH ou est en train d’entamer la démarche. Cette connaissance nous permet d’anticiper et d’adapter les postes de travail si nécessaire, afin d’éviter des situations où les employés se fatiguent inutilement.
As-tu rencontré des freins dans ta démarche en faveur de l’emploi des personnes en situation de handicap ?
L’un des principaux freins est le manque de reconnaissance de notre secteur d’activité. De plus, les services publics de l’emploi ont parfois des préjugés sur la compatibilité du handicap avec nos métiers. Cependant, lorsque nous prenons le temps d’accompagner et d’adapter les conditions de travail, nous obtenons de belles réussites.
Encourages-tu les autres agences à recruter davantage de travailleurs handicapés ?
Absolument ! Il est essentiel de casser les codes. J’encourage vivement les agences à consacrer du temps à ces questions. Cela donne du sens à notre travail quotidien. Lorsque nous nous levons le matin, nous savons que nous évoluons dans un secteur d’activité qui nous apporte une grande satisfaction car nous aidons les familles au quotidien. Et si nous poursuivons cette démarche en intégrant des collaborateurs en situation de handicap, cela renforce encore notre contribution à la société.