Vous avez perçu des revenus exceptionnels de la part de votre employeur, mais ne savez pas à quel niveau ils risquent d’impacter votre montant d’imposition ? Voici comment bien déclarer une prime exceptionnelle en limitant les surplus d’impôts.
Qu’est-ce qu’une prime exceptionnelle ?
Une prime exceptionnelle correspond à tout revenu perçu en dehors du cadre habituel. Il peut s’agir d’une indemnité de licenciement, indemnité de départ à la retraite, prime pour mission à l’étranger… De manière simplifiée, tout revenu perçu ponctuellement, suite à des circonstances indépendantes de votre volonté est considéré comme une prime exceptionnelle.
Comment la déclarer ?
Deux possibilités s’offrent à vous au moment de la déclaration : appliquer le mécanisme du quotient ou celui de l’étalement.
Dans le cas du mécanisme du quotient, vous devez inscrire le total des revenus en page 3 de la déclaration n°2042, dans le cadre prévu à cet effet.
Cependant, soyez bien vigilant car des conditions sont requises. Premièrement, les revenus à imposer selon cette méthode ne doivent pas être inclus dans les autres revenus déclarés. Et deuxièmement, un revenu est considéré comme exceptionnel si son montant est supérieur à la moyenne des revenus imposables au cours des trois dernières années.
Le quotient qui sera pris en compte est obtenu en divisant le montant des revenus exceptionnels par le coefficient adapté, 4 dans ce cas.
L’étalement concerne les indemnités de départ volontaire ou de mise à la retraite et consiste à étaler l’indemnité sur l’année en cours et les trois suivantes afin d’atténuer l’impôt en l’intégrant dans le revenu imposable.
Quelle que soit l’option que vous choisissez, il vous faut la spécifier sur papier libre à l’intention de l’administration fiscale, ou sur votre déclaration. Vous pouvez également demander conseil à votre centre des impôts ou encore auprès de structures dédiées à l’accompagnement administratif.